jeudi 15 mars 2012

Konny Paris mars 2012

L'histoire commence il y a près de 20 ans, je faisais à l'époque une espèce de pellerinage rituel lors de mes passages dans le quartier latin... Je me suis amusé à refaire le même samedi dernier passant devant le beat hotel (tiens ils ont mis une plaque commémorative) rue git le coeur en pensant au vieux Bill Burroughs et rue des grands augustins pour penser à Picasso (oh la piscine était loin....), à Brassaï et à ce livre sur leurs conversations.
L'histoire commence par un regard qui suit le trottoir, à la remontée de la rue des grands augutins au fil de souvenirs lus ou vécus . Le regard qui lit mécanicaniquement le trottoir et comme dans un livre revient sur un paragraphe... Un bombe d'aerosol un masque, je lève les yeux... J'aurai aimé saluer plus longuement Konny, je lui aurai surement demandé si elle savait que Guernica avait été peint à quelques mêtres de là,  mais elle était accaparée, je lui ai envoyé un sourire, c'était une rencontre muette à ajouter à mes souvenirs du quartier.

samedi 14 janvier 2012

Emmanuel Braudeau met le ciel sous nos pas

Ca se passe à Versailles, parmi les vieilles pierres historiques... pas dans le chateau non... dans la ville, cette ville qui s'étend paisible comem un chat repu, cachant de ci de là quelques petits nids d'agitation.
Une ville où on ne s'attend pas forcément à trouver de l'incongru, comme du street art asur les passages cloutés ou des tableaux à même la rue.

J'ai fait connaisssance avec les dessins sur marquages au sol d'Emmanuel Braudeau il y a quelques mois déja en suivant des lignes sur un passage protégé... de courbe en mouvement est née sous mes yeux une figure, un nu offert à tous et vu de personne. L'oeuvre m'a touché dans sa forme, son support et dans cette connivence qui s'établissait entre l'artiste et le spectateur "découvreur".

A chacun de passage à Versailles j'ai essayé de débusquer de nouvelles figures. Petit à petit j'ai appris que ces dessins /peintures sont l'oeuvre de Emmanuel Braudeau qui est donc de fait peintre sur toile et sur trottoir.

J'engage vraiment le visiteur inopiné à jeter un oeil sur ce que fait ce monsieur, c'est plein de liberté de sensualité, de musique, d'amitié après l'heure de la fermeture et de corps qui cherchent à s'emmeler en douceur (le site d'Emmanuel Braudeau: http://emmanuel-braudeau.typepad.com/ )

Comment présenter les photos de cette série... hmmm... Mon amie Albanne (qui regarde aussi ses pieds quand elle marche) m'a tuyauté "Braudeau a repeint la place Hoche" m'a-t-elle dit ... La place Hoche ... merveille architecturale (la première place Octogonale du mooonde) pas trop aimée des versaillais (Hoche est le "pacificateur de la Vendée" républicain, c'est à dire le monsieur qui a enfermé les chouans, leurs femmes et leurs enfants dans des églises et qui a fait bruler le tout), donc au premier petit matin pluvieuxousque je me trouvai à Versailles avec mon appareil, je suis passé place Hoche... et là, le choc, la baffe, la place est recouverte de dessins.

Chaque passage pieton devient le bloc de feuilles épars tombé de son carnet, la place elle même le laboratoire qui fait naître formes et idées, ça foisonne, ça bouillonne.

Laissez vous errer parmi ces images, sur ces mots, entrez dans son univers, dans sa réflexion, prenez ses dessins comme les cartes d'un nouveau tarot dispersé, comme un jeu de piste, comme une déclaration d'amour, comme un reportage ou comme les esquisses d'autres créations































mercredi 16 novembre 2011

Kouka - Paris octobre 2011




C'est marrant la vie de chasseur de street Art... Il y a des artistes dont on piste les traces qu'on loupe très souvent et d'autres que le hasard fait croiser notre route. Octobre a mis Kouka sur ma route puisqu'il était invité à exposer à Flatteurville, au M.U.R. d'Oberkampf et que j'ai croisé ses guerriers bantus un peu partout au gré de mes ballades... j'avais encore en tête les 77 guerriers sur les fenêtres, la rue Desnoyez et la fresque d ela Jarry... Kouka très présent dans mon paysage donc hasard ou signe de la reconnaissance croissante d'un artiste.

En tout cas cet homme en plus de son talent qui sait me toucher est charmant et a un putain de sourire.






vendredi 11 novembre 2011

Vitry 3eme safari

Troisième ballade dans Vitry sur Seine en Safari Street Art, découvrir de nouveaux territoires, cette fois ci en vélo, à la recherche de la fresque d'Alicé que jamais nous ne trouvâââmes (a posteriori c'était vachement facile à localiser pourtant)
Donc départ des frigos, en vélib le temps de se mettre en apétit avec les petits derniers de C215, traversée de Ivry par les petites routes et puis Vitry...
Le résumé en images...





Dans Ivry une fresque de Arnaud Crassat



Petite rue indus pour rentrer dans Vitry, un  autre facette






Vitry centre... levée de boîtes aux lettres






En contournant la rue principale pour arriver à peu près aux limites du territoire déja exploré, nous tombons sur cette fresque autour de l'Asie





Là on parle avec un jeune du coin, il ne connait pas la nouvelle fresque d'Alicé mais il nous dit qu'il a toutes les fresques en photo chez lui. Ca renforce le sentiment deja ressenti d'une vraie histoire entre les habitants et le street Art dans Vitry. Il nous envoie un peu plus loin de l'autre coté de la rue...




Et nous voila deja sur le chemin du retour en tournant retournant de petites rues en taches de couleurs apperues au loin qui nous ramènent dans des lieux déja visités lors des précedentes visites mais qui se sont  enrichis de nouveaux oripaux bombés.













Nous n'avons donc pas trouvé la fresque d'Alicé qui est rue neuve, je n'ai pas posté non plus les photos de la 2eme visite à Vitry... je n'ai pas relevé tous les noms des artistes non plus mais il y a dans tout ça et en vrac C215, Alicé, Snik, Kashink, Liliwenn, Sonda, Claire Pinatel, Sadhu,  Fin Dac  et j'en ai oublié en route